Les papillons / Farfalle
Les papillons, protagonistes de cette série, dans leur élégance fragile et légère, contribuent ensemble aux volumes, aux couleurs et à la forme qu’ils prennent pour donner vie à cette étude harmonique de formes dans l'espace qui représente le sujet final de chaque composition.Je recherche l’harmonie dans l’équilibrage des vides et des pleins, dans la fusion des couleurs les unes avec les autres, dans les différentes perspectives que les niveaux de composition créent.
Le papier est la matière première et c’est lui qui rend les oeuvres vivantes: en effet, les formes exposées au courant d’air, ou même juste à un faible souffle, bougent donnant la perception du mouvement simulé dans la composition, réel à tout point de vue.Le mouvement, avec certains types de papier, génère un bruissement devenant un élément sonore de l’oeuvre. Les formes proviennent de papier recyclé ou de papier ordinaire (d’emballage, de soie, calque...), de pages de livres oubliés, vieux et jaunis ou encore de formulaires remplis qui recouvrent ainsi une nouvelle place, une nouvelle vie.
Les volées / Stormi
La volée à travers un processus d’abstraction de la forme, devient représentation du groupe et instrument de réflexion: je m’interroge sur la façon dont l'identité individuelle puisse se développer en relation et en fonction des autres, tout en maintenant ses propres caractéristiques et en s’enrichissant simultanément des rencontres avec d’autres identités.
Les lignes présentes sur le fond de certaines oeuvres rappellent visuellement l’image des courants venteux et dialoguent avec les formes sus-jacentes sur une carte symbolique: celles-ci sont des fragments d’une empreinte digitale, une représentation de l’identité individuelle en relation avec les autres dans le processus de formation de l’identité sociale. Dans d’autres oeuvres, sont présentes une multitude d’empreintes digitales laissées avec une couleur de contraste métallique sur les formes: celles-ci révèlent la présence et le désir de laisser sa propre trace sur ce qui nous entoure, dans la conscience absolue que l’identité individuelle ne peut pleinement prendre forme qu’en référence aux liens qui se créent avec d’autres.
